vendredi, septembre 26, 2008

Élections canadiennes, audace requise

Malgré un parti conservateur minoritaire, nous avons été témoins d'une approche fascisante de gouvernement et de négociations à huis clos pour harmoniser nos lois avec le processus de dérèglementation américain dans le cadre du Partenariat prospérité sécurité.
L'heure n'est pas à pelleter des promesses et des nuages. Nous ne pouvons risquer une réélection même minoritaire de Harper et de ses faire-valoir.
Le parti vert est prêt à se sacrifier, le NPD offre une coalition. Joignez vos forces, faites une coalition Libéral, NPD et Vert. Sinon dans quatre ans vous ne reconnaîtrez plus le Canada, si vous êtes toujours capable de vous y identifier aujourd'hui après ces quelques années de Harper minoritaires. En tout cas, hormis Sarkozy, Bush, Brown et Merkel, la planète entière ne s'y retrouve plus avec ce que nous sommes devenus.
Monsieur Dion doit prendre l'initiative lors du débat des chefs. Faire à son tour une offre de coalition!
Il n'y a pas d'autre issue. Sinon notre pays continuera sa glissade vers le fascisme à l'instar de nos voisins du sud et Stéphane Dion sera tenu responsable pour ne pas avoir saisi les perches lorsqu'elles se sont présentées.

vendredi, septembre 19, 2008

LE VOL DU SIÈCLE ?


Selon AFP et repris par Cyberpresse : "Le président américain George W. Bush a indiqué vendredi que le plan d'intervention gouvernemental face à la crise financière allait coûter un «montant considérable» et comportait des risques pour l'argent du contribuable...
...Le sénateur influent Richard Shelby affirme même que le montant pourrait atteindre 1000 G$."

Et saoule de la "bonne nouvelle", la bourse rebondit. Avant de réaliser le cauchemar dans quelques semaines; c'est de la monnaie de singe.
Le Trésor américain n'a pas cet argent, il n'a que les presses. Les objectifs du marché des US Bonds fléchissent déjà depuis trois mois. C'est une annonce de catastrophe voilée. Un vol médiatisé en sauvetage. The heist of the century. Les payeurs de taxes viennent de se faire lessiver et ceux qui s'ennivrent aujourd'hui à la bourse aussi. Maintenant. Les magnanimes sauveteurs du Bilderberg Group vont-ils se manifester ou attendre que G.W. Bush déclare un "état d'urgence économique" et suspende les élections.
Il n'a même plus besoin de suspendre la Constitution américaine, il l'a déjà détournée suffisamment pour lui enlever toute valeur cette constitution qu'il qualifie de "goddamn piece of paper."